Quelques paradoxes amusants
0 + 0 + 0 = 0, n’est-ce pas ? Et pourtant : 0 + 0 + 0, c’est trois fois rien. Et trois fois rien, c’est déjà un petit quelque chose…
Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous. Et plus il y a de trous, moins il y a de gruyère.
Donc : plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyère !
en moins de 17 mots en français ?
Soit N le plus petit nombre ne pouvant pas être défini en moins de 17 mots en français.
Le plus petit nombre ne pouvant pas être défini en moins de dix-sept mots en français
est une
expression correcte en français comportant 16 mots. Et N peut être défini par cette phrase, ce
qui est contradictoire. Un tel entier N n’existe donc pas.
Pour finir, une petite devinette pour mes chers lecteurs (laissez vos réponses) :
mieux que du bon sexe et
ceux qui l’ont à manger en meurent ?
Rien !
Par contre pour l’histoire du gruyère dans la première proposition ce sont des vérités absolues alors que la deuxième proposition ce sont des vérités relatives, et en faisant la confusion on arrive à un résultat tel que celui-ci.
Réponse à l’énigme : Rien ?
Ouh, j’ai mis un moment à comprendre que la transitivité venait du fait que "plus il y a de gruyère, plus il y a de trous" 🙂
Oui, la réponse est « Rien ».
Concernant la transitivité, Tukikun a raison, c’est plus compréhensible si on rajoute à l’énoncé la phrase « plus il y a de gruyère, plus il y a de trous ». Je vais modifier le billet.
Lorsque l’on dit "trois fois rien", c’est bien évidemment un abus de langage, on approxime le négligeable au rien ! C’est un raisonnement de physicien 🙂 (pour les mathématiciens, il y a le petit o !)
Pour le gruyère,
dans la première implication, le volume du gruyère (avec ses trous) peut varier (augmenter dans ce cas), mais dans la deuxième implication, on suppose, de manière implicite dans l’hypothèse, que le volume du gruyère (avec ses trous) est constant !
Le contexte n’étant pas le même, on ne peut pas appliquer la transitivité !
D’autant plus que le gruyère n’a pas de trous….contrairement à l’emmental…
En fait, c’est le gruyère suisse qui n’a pas trou, le gruyère français en a! donc le pardoxe fonctionne 🙂