Quelques paradoxes amusants

Mine de rien

0 + 0 + 0 = 0, n’est-ce pas ? Et pourtant : 0 + 0 + 0, c’est trois fois rien. Et trois fois rien, c’est déjà un petit quelque chose…

Sur la transitivité de l’implication

Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous. Et plus il y a de trous, moins il y a de gruyère.
Donc : plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyère !

Quel est le plus petit nombre ne pouvant pas être défini
en moins de 17 mots en français ?

Soit N le plus petit nombre ne pouvant pas être défini en moins de 17 mots en français.
Le plus petit nombre ne pouvant pas être défini en moins de dix-sept mots en français est une
expression correcte en français comportant 16 mots. Et N peut être défini par cette phrase, ce
qui est contradictoire. Un tel entier N n’existe donc pas.

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Pour finir, une petite devinette pour mes chers lecteurs (laissez vos réponses) :

Qu’est-ce qui est pire que le diable,
mieux que du bon sexe et
ceux qui l’ont à manger en meurent ?
6 réponses
  1. Antouziast
    Antouziast dit :

    Rien !

    Par contre pour l’histoire du gruyère dans la première proposition ce sont des vérités absolues alors que la deuxième proposition ce sont des vérités relatives, et en faisant la confusion on arrive à un résultat tel que celui-ci.

    Répondre
  2. Tukikun
    Tukikun dit :

    Réponse à l’énigme : Rien ?

    Ouh, j’ai mis un moment à comprendre que la transitivité venait du fait que "plus il y a de gruyère, plus il y a de trous" 🙂

    Répondre
  3. MathOMan
    MathOMan dit :

    Oui, la réponse est « Rien ».

    Concernant la transitivité, Tukikun a raison, c’est plus compréhensible si on rajoute à l’énoncé la phrase « plus il y a de gruyère, plus il y a de trous ». Je vais modifier le billet.

    Répondre
  4. Zunde
    Zunde dit :

    Lorsque l’on dit "trois fois rien", c’est bien évidemment un abus de langage, on approxime le négligeable au rien ! C’est un raisonnement de physicien 🙂 (pour les mathématiciens, il y a le petit o !)

    Pour le gruyère,
    dans la première implication, le volume du gruyère (avec ses trous) peut varier (augmenter dans ce cas), mais dans la deuxième implication, on suppose, de manière implicite dans l’hypothèse, que le volume du gruyère (avec ses trous) est constant !
    Le contexte n’étant pas le même, on ne peut pas appliquer la transitivité !

    Répondre
  5. Savoyard
    Savoyard dit :

    En fait, c’est le gruyère suisse qui n’a pas trou, le gruyère français en a! donc le pardoxe fonctionne 🙂

    Répondre

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