Le piège d’une méthode qui marche…
Mystères de la psychologie
Posez les deux questions suivantes à un ami.
"Comment demandes-tu l’heure à un sourd?" — Probablement il fera un geste.
"Comment demandes-tu un peigne à un chauve?" — Probablement il fera également un geste… au lieu de demander simplement!
Exemple:
Elèves en math spé Lycée Fénelon-Sainte Marie
Presque tout le monde tombe dans ce piège. Et très souvent, si plusieurs personnes sont présentes, ce n’est pas la personne à laquelle on a adressé la parole qui répond mais une autre qui se sent moins observée!
Nous mathématiciens sommes les spécialistes de la généralisation. Si nous avons trouvé une méthode pour résoudre un problème particulier nous essayons de l’adapter à des situations similaires ou plus générales. Nous sommes (dé)formés ainsi et ça fonctionne — au prix que ça n’aboutit pas toujours à la méthode la plus élégante.
Les juristes, en revanche, ont l’habitude de considérer chaque cas de manière indépendante. En effet, tout avocat sait que le fait d’avoir gagné un procès aujourd’hui n’implique pas qu’un procès identique sera gagné demain.
Je posais la question du peigne aussi à mes amis juristes et avocats. Sans avoir procédé à une statistique fiable, j’ai l’impression que le pourcentage des piégés est inférieur chez eux que chez les mathématiciens.
Deux autres exemples:
Philippe Calderon, réalisateur de film
Je voulais juste vous signaler une faute de français qui vous a échappée : nous mathématiciens sont, moi j’aurais mis : nous mathématiciens sommes …
En effet ! Je viens de le corriger. Merci !